Gill Scott-Heron

Gill Scott-Heron est né à Chicago en 1949 et son père fut le premier footballeur noir du Celtic Glasgow (club écossais). Il passe son enfance dans le Tennessee avec sa grand-mère, avant de partir à 13 ans vivre à New-York, dans le Bronx puis à Chelsea, au sud de Manhattan.

Là-bas, il grandit dans, les ghettos où il rencontre des problèmes de drogues et subit un racisme très fort, mais ouvre son esprit et s'inspire des différentes cultures qui peuplent son quartier.

A 21 an il sort "le Vautour", un roman dénonçant les trafics de drogues des années 60 dans les ghettos, ainsi qu'un recueil de poème "Small talk at the 125th and Lenox" qu'il déclame avec le spoken word dans un album éponyme.C'est au début des années 70 que Gil Scott arrète plus ou moins la littérature pour se consacrer à la musique et sort deux albums en 1971 et 1972 :"Piece of man" avec "the Rovolution will not televised", une chanson qui dénonce les méfaits des médias de masses ainsi que la négligence du gouvernement par rapport à la dégradation des ghetto; et "Free will" avec "Ain't no new thing" qui dénonce l'esclavage. Ces deux albums contiennent tous les sujets de prédilections du rap comme les violences policières, le racisme ou la drogue et l'on remarque aussi que malgré son choix de se consacrer à la musique, sa plume se ressent énormément à travers des textes tres politiquement engagés.

En 1974, Gil Scott sort "Winter in America" en collaboration avec Brian Jackson, un auteur compositeur lui aussi afro-américain qu'il a rencontré à New-York et avec qui il avait déja travaillé sur ses deux précédents albums. Sur ce nouvel opus se trouve le titre que beaucoup considère comme étant le meilleur de leur collaboration : "The Bottle" qui parle de l'alcoolisme sur une musique légère et dansante. Cet album est un immense succès et avec son partenaire et ami, ils vont en sortir 6 autres entre 1975 et 1980 avec des morceaux mythique comme "Johannesburg" qui critique l'apartheid, "Possum Slim", "We almost lost Detroit" dénonçant lutilisation du nucléaire comme source d'énergie, "Angel Dust" qui parle des problèmes liés à la drogue, "Three Miles Down" qui dénonce le travail dans les mines et ouvrier en général.

Il sort ensuite 3 nouveaux albums en solo entre 80 et 82 abant de faire une longue pause de 12 ans.On y trouve un morceau dédié à sa fille "Your Daddy Loves you", "B-movies" qui critique le conservatisme politique ou encore "Gun" qui dénonce le port d'arme aux Etats-Unis.

En 1994, Gil Scott-Heron sort "Spirits" avec "Message to the Messengers", un titre dédié aux rappeurs en plein boum et nouveaux porteur des messages qu'il transmettait plus jeune.

Après de nombreux problèmes judiciaes liés à la drogue dans les années 2000, la légende fait un retour suprise en 2010 avec son dernier album "I'm New Here".

Sa mort le 27 Mai 2011 à New-York fait grand bruit dans le monde du Hip-hop et de nombreux artistes lui rendent alors hommage : Eminem "Que Gill Scott-Heron repose en paix. Ila influencé tout le Hip-Hop", Snoop Dog "RIP à un des plus grands.", Public Ennemy "Si nous faison ce que nous faisons, et de cette manière, c'est grâce à toi." 

Finalement on retiendre de Gil Scott-Heron que c'est lui qui a amené le Hip-Hop à réfléchir sur des sujets grave comme la vie dans les ghettos ou la drogue ainsi qu'à combattre le racisme et dénoncer les politiques. Il représente avec The Last Poets les débuts du rap avec ses spoken words conscients.